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dalila

-Alleeeer! Alors, si jamais t'as arrêté de compter, j'ai marqué douze paniers et toi, euh, trois? J'en sais rien, mais le fait est que je t'ai battu, encore. Désolée papa.

Dali traversa la petite cour qui servait de terrasse en famille durant les beaux temps, mais également de terrain de basket lorsqu'elle et son père décidaient de s'affronter pour le simple plaisir de le faire. Plus jeune encore, Dali avait été inspirée par les peintures de sa mère italienne, mais l'amour du basket, ça, elle le tenait de son père. 

Son père qui, à cet instant même, se mit alors à faire des pompes comme monnaie d'échange. Ce n'était pas grand chose, mais c'était amusant. Lorsque Dali perdait, elle cuisinait, ou courait le tour du quartier pendant que son père lui chantait en indien. Cette fois-là, c'était en faisant jongler une bouteille d'eau qu'elle observait son père faire des pompes. Elle avait de la chance, son père était encore jeune et avait encore le courage de faire ce genre d'activités avec elle.

-Le maître qui se fait battre par son élève, n'est-ce pas merveilleux, maman? Aller, papa, encore vingt.

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